2012/12/17

LDLS #6.16 - La Terre est toujours une planète sauvage



La lecture de la semaine il s’agit d’un post sur le blog de Kevin Kelly, compagnon de route de Stewart Brand. Poste dont la rhétorique elle-même est en accord avec ce dont nous parlons ce soir. Son titre : « Le lieu moyen sur terre ». « La technologie et l’activité humaine, commence Kelly, sont à ce point globales qu’elles fonctionnent comme une force géologique. La civilisation altère le climat de la même manière que les volcans l’ont fait et le font encore [...] Suite

2012/12/15

LDLS #6.15 - Surcharge informationnelle : combattre l’irrationalité par l’irrationalité



La lecture de la semaine provient du quotidien britannique The Guardian, on la doit à Oliver Burkeman qui est le correspondant à New-York du journal. Le titre de son papier : « Pour lutter contre la surcharge informationnelle, trompez-vous vous-mêmes. ». GMail, le service mail de Google, a ajouté une nouvelle fonctionnalité du nom de “Inbox pause”, qui permet quelque chose de très simple – mettre en pause l’arrivée de nouveaux mails – mais ce service représente aux yeux de Burkeman une nouvelle phase de la guerre de longue haleine que nous menons contre la surcharge d’information.
 
A Suivre...

2012/12/05

CVMD #2.8 - La deuxième économie

Ca va mieux en le disant, c'est a chaque émission la lecture d'un article ou d'un billet de blog.
Je vous retranscris du mieux qu'j'peux l'article qu'un Journaliste ou qu'un Internaute a publier.
Il s'agit cette fois d'un article paru sur InternetActu, en octobre 2011, c'est la synthèse par Hubert Guillaud des travaux de l'économiste Brian Arthur, travaux qui porte sur la forme et la nature de l'économie numérique, ce qu'Arthur appel, "La deuxiememe Economie"



Il y a 20 ans, pour prendre l'avion, il fallait se présenter a l'enregistrement on vous inscrivait sur un ordinateur, vérifiait vos bagages, et on vous donnait votre titre d'embarquement. Aujourd’hui par contre, vous introduisez votre carte dans un appareil qui vous délivre immédiatement une carte d’embarquement et une étiquette pour vos bagages. A partir du moment où votre carte est introduite dans la machine, une énorme conversation entre machines se déroule à votre insu. Une fois que votre nom est reconnu, les ordinateurs vérifient votre vol, l’historique de vos voyages, dialoguent avec les ordinateurs de la compagnie voire avec les ordinateurs d’Agence de sécurité. D’une manière invisible, une conversation souterraine se déroule entre serveurs, satellites et ordinateurs, la ou autrefois ces opérations était du travail humain

Et c'est exactement la même chose pour les marchandises. Il y a 20 ans, pour expédier des marchandises, il fallait remplir des papiers, et surtout téléphoner, beaucoup et longtemps. Maintenant, vos expéditions passent seulement sous un portail électronique par exemple. où elles vont être scannées, enregistrées et expédiées. Les machines dialogues avec toutes les autres, traçant elles seules la route de vos colis. Ce qui était fait par des humains est désormais fait par une série de conversations entre des serveurs distants.

En fait, explique Brian Arthur, ce sont “les processus physiques de l’économie qui sont entrés dans l’économie numérique”

c'est un dialogue permanent entre serveurs et agents intelligents qui fonctionnent comme des noeuds, ils vérifient, controle et assurent le retour d'information aux humains de l’économie physique. Pour Brian Arthur, il s'agit la d’une seconde économie qui c’est formée aux côtés de l’économie physique. Cette économie est constituée de millions de machines, explique Arthure, cette économie est “vaste, silencieuse, connecte, invisible et autonome - nous êtres humains pouvons la concevoir, mais nous ne sommes pas directement impliqués dans son exécution

Arthur precise meme que cette Economie a l'échelle mondiale, est toujours active et infiniment configurable mais reste cache. Cette seconde économie ne produit absolument rien de tangible, explique Arthur elle aide seulement a l'exécution comme par exemple pour l'achat en ligne, le calcul de conception, l'aide a la navigation des avions.
Le principe meme de cette deuxième économie consiste à détecter quelque chose dans l’économie physique qui retourne alors une réponse appropriée. Par exemple un camion passe son chargement sous un capteur RFID, un grand nombre de calculs incompréhensible ont lieux, et automatiquement des actions physiques sont déclenchées en réponse.

On retrouve en faite le fonctionnement “intelligent” d'organisme simple:
Je détecte quelque chose, je change mon état interne et je réagit de façon appropriée.
Une méduse, par exemple n’a pas de cerveau, juste un filet nerveux qui lui permet de sentir son environnement et d'intréagir.

La ou la révolution industrielle a consisté à développer un système musculaire de transport grâce a la puissance moteur, désormais notre vaste réseau numérique mondial, agit donc comme une couche neuronale de cette l’économie physique.

Medusas no Oceanário de Valência - Wikimedia Commons CC-by-nc
Et Arthur considère meme que cette deuxième économie aura la taille de notre économie physique actuelle d'ici une vingtaine d'année, et l'aura largement dépassée d'ici 30 ans. A partir de la, continue Arthur l'impact sur l'emplois sera immense. Il existera toujours un travail physique, surtout un travail qui demandera du jugement humain, ou ou une interaction humaine directe. Mais a l'avenir, beaucoup d'emplois vont disparaître dans la deuxième économie.
De la meme façons qu'au début XXieme siècle, la mécanisation de l'agriculture a déplacer la main-d'oeuvre hors des champs, vers les usine, puis des usines vers les services a partir des années 60.

La certitude d'Arthur, c'est que cette deuxième économie sera bien moteur de croissance et de prospérité et ça pour le siècle a venir, en revanche, confirme Arthur le système économique actuel va devoir nécessairement s'ajuster pour faire face aux problèmes de la redistribution des richesses.

Je vais m'arrêter la dans cet article, qui continue avec les propositions de Brian Arthur sur comment le système peut-il s'ajuster, mais aussi les perspectives a tirer de se constat.
Vous pouvez retrouver cette dernière partie sur le site d'InternetActu, mais qui est également longuement débattue dans les commentaires qui continue l'article.